Soutenir les enseignant·e·s pour développer leur bien-être au travail : une équation à variables multiples

Colloque du CRIFPE
Communication orale
Thème(s)
Le travail : agir comme professionnel de l'enseignement, L’attraction, la formation, le recrutement et la rétention du personnel éducatif en période de pénurie, Le travail enseignant en temps de précarisation des ressources et Le bien-être chez les enseignants
Symposium
Résumé
Le soutien social est reconnu comme un levier important dans le développement du bien-être au travail (Lam, 2019). Dans une perspective postpandémique et au vu des enjeux actuels des écoles (p. ex. pénurie), il convient de réfléchir aux formes de soutien à privilégier puisque les ressources disponibles ne sont pas systématiquement perçues comme bénéfiques par les enseignant·e·s (Powell et al., 2017). Il est donc essentiel de départager le soutien disponible (ressources offertes, types de soutien) de l’évaluation subjective qu’en font les individus, notamment en termes de perception de l’accessibilité et de satisfaction générale à l’égard de l’aide reçue (Vaux, 1990). Cette communication présente les résultats préliminaires d’une recherche mixte menée au Nouveau-Brunswick. Celle-ci, appuyée sur des groupes focalisés (n=6) regroupant des acteur·trice·s scolaires aux profils variés (décideur·eu·ses, enseignant·e·s, etc.) et des données quantitatives (n=300; collecte en cours), a pour objectif d’amorcer une réflexion approfondie sur le soutien offert aux enseignant·e·s. Les résultats soulignent l’importance de privilégier des approches « bottom-up » pour créer des ressources en phase avec les besoins évolutifs des enseignant·e·s. Notamment, ils mettent en évidence la nécessité de tenir compte des obstacles potentiels à la perception de l’accessibilité aux ressources (épuisement professionnel, manque de temps, etc.).
Auteur.e.s
Caterina Mamprin
Université de Montréal - Canada

Caterina Mamprin, Ph.D., est professeure à la Faculté des sciences de l'éducation de l'Université de Montréal. Ses intérêts de recherche s’inscrivent dans une perspective psychopédagogique et portent principalement sur le bien-être, l’épuisement professionnel et les relations interpersonnelles (p. ex. le soutien social et la contagion émotionnelle) entre les personnes enseignantes. En adoptant une approche systémique, elle s’intéresse plus largement à la relation éducative et aux obstacles potentiels pouvant entraver celle-ci. Ses différentes expériences de recherche l’ont également amenée à étudier le développement du bien-être des élèves ainsi que la disponibilité des enseignants à mettre en œuvre des pratiques inclusives dans leur classe.

Marie-Michèle Roy
Université Laval - Canada

Marie-Michèle Roy est doctorante en administration et politiques de l'éducation à l'Université Laval, sous la direction de Louise Clément, et enseignante au collège Lionel-Groulx. Ses intérêts de recherche portent principalement sur les liens entre l’organisation du travail et le capital psychologique en éducation.

Louise Clément
Université Laval - Canada

Louise Clément est professeure titulaire à l’Université Laval où elle se consacre à l’enseignement et à la recherche à la faculté des sciences de l'éducation au département des fondements et pratiques en éducation. Ses travaux explorent des thématiques cruciales pour le développement individuel et collectif en milieu scolaire et professionnel : climat scolaire, efficacité personnelle et collective, motivation au travail, bien-être et méthodologie quantitative de la recherche.

Séance
C-J408
Heure
2025-05-01 13 h 45
Durée
25 minutes
Salle
À venir