Dans un contexte mondial marqué par une augmentation des flux migratoires et des défis en matière d’éducation inclusive (Florian, 2019), cette communication vise à explorer comment les pratiques enseignantes peuvent devenir un levier pour transformer l’inclusion scolaire en réponse aux réalités complexes des élèves réfugié·es au Québec. Nous appuyant sur une analyse documentaire réalisée dans notre thèse doctorale, incluant 30 articles théoriques et empiriques portant sur l’inclusion et les élèves réfugié·es, nous proposons une réflexion en trois étapes. D’abord, nous présentons une synthèse du concept de l’inclusion, en mettant en lumière la nécessité de le contextualiser pour répondre aux besoins des milieux éducatifs et des élèves qui s’y retrouvent (Finkelstein et al., 2021; Buli-Holmberg et al., 2023). Ensuite, nous examinons les expériences d’élèves réfugié·es à l’école primaire, en identifiant les principaux facilitateurs et obstacles à leur inclusion (Beauregard et al., 2017; Papazian-Zohrabian et al., 2018). Enfin, nous engageons une discussion critique sur la manière de repenser l’inclusion scolaire, non pas uniquement comme un idéal éducatif, mais comme un processus dynamique et transformateur, ancré dans les pratiques enseignantes et adapté aux réalités vécues par les élèves réfugié·es. Cette communication présente ainsi la problématique et le cadre conceptuel de notre thèse doctorale.