Il est fréquemment proposé d’exploiter la fiction et les productions culturelles dans le cadre de cours d’histoire. L’ouvrage Monde profanes (Éthier et Lefrançois, 2021) a d’ailleurs regroupé les réflexions de plusieurs chercheurs sur ce thème, donnant lieu à un riche éventail de propositions et de perspectives sur le rôle que peuvent jouer la fiction historique et les productions culturelles en général dans l’enseignement et l’apprentissage de l’histoire. Un des principaux enjeux soulevés par ces travaux est celui du traitement que l’on peut ou que l’on pourrait faire de ces productions en classe. Pour certains, on devrait en faire une analyse critique qui nous amènerait à les déconstruire pour en faire voir la nature. Pour d’autres, ces productions permettent d’illustrer certains évènements ou phénomènes du passé. Pour plusieurs, la réflexion sur les fictions historiques nous amène à reconsidérer la place du récit en histoire. À travers des exemples comme les jeux vidéos, les reconstitutions historiques, les films et la télévision, la communication propose de mettre en évidence certaines lignes directrices qui permettent d’envisager une exploitation réaliste des productions culturelles qui serait susceptible de soutenir le développement de la pensée historienne.